Etre, oui, c’est cela.
N’est-ce pas là, encore, ce qui reste ?
Croire que la liaison fera la suite. Solitude et isolement : le résultat de ces gens qui chez eux, passent leur temps sur leurs machines. Où est l’être ? j’en suis aussi de ces éberlués du contemporain. Malgré moi ? pas sûr : facilité d’en être plus le social du monde. Habitus qui s’en va au fil des riens.
Tandis que dans les transports parisiens, les verbes se lancent hauts à insulter le quidam. Qui ? dame, je n’en sais rien. Paris, ville déserte.
Développement de l’être. Ou la durée d’un songe ?
Mauvais pour la plupart, comme si le monde était vu par de petites fentes, ou pénétrer la porte était interdit.
Durable ? Pas longtemps. Songe fini, orgueil déjà de privilégiés, trimer jusqu’à l’extinction de la voie. Après ? rien que le long épuisement des jours.
Peut-être, un jour, un principe fondateur de l’humain accompli, pour tous, apparaîtra ?
Souhait ! ›
Pièces de musée, au musée, c’est-à-dire, en dehors de quelque vernonaiseries colombanistes, rien que des tiroirs, qui s’emplissent, de moins en moins rapidement avec l’âge !
Là où… autre fois peut-être, il y eut de grands noms de l’absurde. Ce qui m’a longtemps inspiré, et que je n’ai, évidemment, jamais atteint.
Mais aussi, un peu, malgré tout, le choix.
Exemple ?
Bar du désir (1993)
Voyage intérieur (1998)
L’entretien (1998)
Portables (2000)
Bouteilles à la mer
(2004)
Fermeture
Annoncée (2010)
Voir l’adresse courriel, pour en demander des exemplaires.
Ne soyez pas cruels !
Mots dits. Quelques nouvelles décrivent l’espace intérieur.
Le seuil d’Alexandrie (1995) : ma
préférée
La Tour (1998)
Cloniques (1999)
Après (2001)
La
transformation (2009)
Jour
d’huis suivi de Le retournement de la déhiscence
à voir, si l’on veut ! :
Des lectures, repères fondamentaux :
La mise à mort d’Aragon
Révélation, au seuil de la vie, que le roman, c’est « autre chose ».
Ulysse de Joyce
Le livre de sable de Borges
Des ouvrages vus sur optoscope, ou cinémascope :
L’âge d’Or, évidemment, de Luis Buñuel
8 ½
éternel, de Federico Fellini
Le miroir, de Andreï Tarkovski
Mais aussi,
The element of crime, de Lars Von Trier
Tonnerres lointains, de Satyajit Ray
entre autres, entre autres.
Mais qui s’en soucie ? un jour tu cliques, un jour ton esprit s’envole à travers le firmament.
Ce qui n’est déjà plus : l’espace infini du temps.
C’est ce qu’ils dirent. C’est ce que je tais.
Ici, c’est la panique communicative : danger d’être détruit.
Lorsque la communication à tout prix est le travail sans frein de la pulsion de faire taire. Laplanche repris, comme un symbole de qui dit vrai.
L’aliénation du contemporain : comment être, croire pouvoir, paraître, avoir et ne pas être. A la fin, ne plus rien avoir qu’être.