Ici, c’est encore ailleurs

 

 

 

Je 2

Valeur 7

Théâtre 22

Et aussi 46

Encore ! 95

 

Fuit

 

courriel

 

 


Je

 

Etre, oui, c’est cela.

 

N’est-ce pas là, encore, ce qui reste ?

 

Croire que la liaison fera la suite. Solitude et isolement : le résultat de ces gens qui chez eux, passent leur temps sur leurs machines. Où est l’être ? j’en suis aussi de ces éberlués du contemporain. Malgré moi ? pas sûr : facilité d’en être plus le social du monde. Habitus qui s’en va au fil des riens.

 

Tandis que dans les transports parisiens, les verbes se lancent hauts à insulter le quidam. Qui ? dame, je n’en sais rien. Paris, ville déserte.

 

 

Ce qui fut fuit ! 

 

  

 

 

 

 

                                                                      

 

Valeur

 

Développement de l’être. Ou la durée d’un songe ?

 

Mauvais pour la plupart, comme si le monde était vu par de petites fentes, ou pénétrer la porte était interdit.

 

Durable ? Pas longtemps. Songe fini, orgueil déjà de privilégiés, trimer jusqu’à l’extinction de la voie. Après ? rien que le long épuisement des jours.

 

Peut-être, un jour, un principe fondateur de l’humain accompli, pour tous, apparaîtra ?

 

Souhait !

 

                                                                      

 


Théâtre

 

Pièces de musée, au musée, c’est-à-dire, en dehors de quelque vernonaiseries colombanistes, rien que des tiroirs, qui s’emplissent, de moins en moins rapidement avec l’âge !

 

Là où… autre fois peut-être, il y eut de grands noms de l’absurde. Ce qui m’a longtemps inspiré, et que je n’ai, évidemment, jamais atteint.

 

Mais aussi, un peu, malgré tout, le choix.

 

Exemple ?  

 

*  Bar du désir (1993)

*  Voyage intérieur (1998)

*  L’entretien  (1998)

*  Portables (2000)

*  Bouteilles à la mer (2004)

*  Fermeture Annoncée (2010)

 

Voir l’adresse courriel, pour en demander des exemplaires.

 

Ne soyez pas cruels !

 

                                                                      

 


Et aussi

 

Mots dits.  Quelques nouvelles décrivent l’espace intérieur.

 

*  Le seuil d’Alexandrie (1995) : ma préférée

*  La Tour (1998)

*  Cloniques (1999)

*  Après (2001)

*  La transformation (2009)

*  Jour d’huis suivi de Le retournement de la déhiscence

 

à voir, si l’on veut ! : 

 

 

 

Des lectures, repères fondamentaux :

 

*  La mise à mort  d’Aragon

Révélation, au seuil de la vie, que le roman, c’est « autre chose ».

 

*  Ulysse de Joyce

 

*  Le livre de sable  de Borges

 

Des ouvrages vus sur optoscope, ou cinémascope :

 

*  L’âge d’Or,  évidemment, de Luis Buñuel

 

*  8 ½  éternel, de Federico Fellini

 

*  Le miroir,  de Andreï Tarkovski

 

Mais aussi,

 

*  The element of crime,  de Lars Von Trier

 

*  Tonnerres lointains,  de Satyajit Ray

 

entre autres, entre autres.

 

 

Mais qui s’en soucie ? un jour tu cliques, un jour ton esprit s’envole à travers le firmament.

 

Ce qui n’est déjà plus : l’espace infini du temps.

 

 

 

                                                                      

 

 

 

Encore !

 

 

C’est ce qu’ils dirent. C’est ce que je tais.

 

Ici, c’est la panique communicative : danger d’être détruit.

 

Lorsque la communication à tout prix est le travail sans frein de la pulsion de faire taire. Laplanche repris, comme un symbole de qui dit vrai.

 

L’aliénation du contemporain : comment être, croire pouvoir, paraître, avoir et ne pas être. A la fin, ne plus rien avoir qu’être.